« Il existe chez elle une tendance à l’affabulation qui s’explique par des mensonges compensatoires visant probablement à rendre sa vie moins banale » C’est en ces termes qu’un expert psychiatre a dépeint Nina*, une adolescente dénonçant en 2021 des faits d’agression sexuelle par un voisin. « Entre les lignes, l’expert explique qu’elle dénonce un viol pour se rendre intéressante », se désole Marie Olivier, son avocate de l’époque. Comme Nina, d’autres femmes dénonçant des violences doivent se soumettre à l’épreuve de l’expertise psychologique et/ou psychiatrique, à la demande du juge ou de l’accusé.
Article de Victoire Radenne pour Telerama. |